48:4=12 Et/ou la maladie de devenir grand
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TraspasArte Teatro, Madrid
Le point de départ est parti du désespoir et de la rage présents dans l'oeuvre posthume de Sarah Kane (48:4 psychose). Ils sont dans ce spectacle transposés de nos jours et dans nos vies. La question étant quelle est maintenant notre 48:4?
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Un spectacle très librement inspiré de l’œuvre violente et désespérée de Sarah Kane. Quatre jeunes actrices très engagées font vivre un questionnement angoissé autour de l’idée du bonheur. Il n’y a pas de décor mais les actrices manipulent avec bravoure quelques accessoires : un balai, un escabeau, une guitare, une piscine pour enfants. Des images parfois brutales d’un visage masculin sont projetées sur le mur au fond de la scène. Sur scène, il y a
beaucoup de cris et de gestes plus ou moins agressifs répétés jusqu’au délire, au délire autodestructrice lors de la séquence de danse disco vers la fin. En somme, un théâtre total,plutôt éprouvant, même pour le public.
David Ball
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